Marie-Hélène Roch – doctorante au DEPA – a publié dans le dernier numéro de la revue Vie des arts un article intitulé « Assembler les traces : laisser émerger l’espace-temps de l’intelligence du vivant pour nourrir des narrations spéculatives ». À découvrir en ligne ou dans le no. 276.
« Dans l’élan d’une néospiritualité qui prend du galon, cette recherche généralisée de petites magies qui part souvent de l’individu témoigne pourtant d’un courant sociétal plus large qui révèle des choses sur notre époque actuelle. Croire, en quelque chose ou en quelqu’un — ou en nous, peut-être ? —, semble nous permettre de sacraliser nos incidences les plus communes. L’acte, en soi, réunit ou dévoile le sens manquant, souvent là mais resté caché sous le vernis des choses. Qu’est-ce qui fait que ce qui relève du futile se hisse parfois au rang du fugace ? Dans cette posture de présence à ce qui est, dans cette attention vive pour ce qui nous entoure, réside sûrement la clé de voûte pour faire face à ce qui nous attend, individuellement comme collectivement, et pour retrouver ce fameux sens, ensemble. »
